mercredi 13 août 2014

Réalisation

Ils me font rire, tous ceux qui parlent de « réalisation ». C’est une histoire d’amour ! Dans l’amour, il n’y a personne qui « réalise » quoi que ce soit ; il n’y a que le miracle d’être en vie, d’être conscient, d’aimer. C’est bien suffisant.

5 commentaires:

  1. C'est vrai...
    Mais le paradoxe est peut-être que, pour que le "miracle de l'amour" jaillisse, il faut avoir beaucoup "travaillé" sur soi...auparavant. :-)

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  2. Anne Baring, au cours d’un entretien filmé* avec Andrew Harvey, parle de sa rencontre onirique avec une immense figure féminine aux dimensions cosmiques, avec une divinité dont l’abdomen porte une sorte de labyrinthe concentrique, donc une forme de mandala. La rêveuse voit qu’elle aussi porte ce même mandala sur son abdomen, mais il est trop sur la gauche, et l’immense figure divine lui fait savoir qu’il lui faudra le centrer afin qu’il soit le fidèle reflet du modèle cosmique, qu’il soit centré comme il l’est sur l’abdomen de cette divine figure. Anne Baring en conclut que centrer ce mandala signifie le rendre plus conscient afin d’être davantage et mieux reliée à la réalité divine qui lui fait cette demande de ramener le mandala vers le centre, d’en faire le centre de sa propre vie, en conscience.

    N’est-ce pas ainsi qu’il faut comprendre le sens du mot "réalisation" : ce qui est en quelque sorte potentiellement présent, ou n’est qu’en partie présent, devient RÉELLEMENT et plus largement présent par la mise en phase consciente du manifesté avec le non-manifesté, par la mise en phase du tangible de ce monde des "choses" dans lequel nous nous incarnons avec l’intangible de l’autre monde, en conscience.
    L’amour - l’adhésion, le Oui ! - n’est pas étranger à cette possibilité de mise en phase, bien sûr... !

    Amezeg

    * A New Vision of Reality

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    1. Merci Amezeg ! Oui, c'est certainement dans ce sens qu'il faut entendre le mot "réalisation", qui rend réel donc. Mais les mots sont tortueux et autorisent plusieurs sens, n'est-ce pas ? Ici l'âne indocile que je suis s'en prend au "matérialisme spirituel" dans lequel l'égo veut revendiquer la "réalisation" de la vérité, en faire sa chose avec laquelle il se pavane. À revers, la présence de l'amour qui ne doute pas, comme tu l'as dit ailleurs, me semble le signe le plus certain de cette réalisation, sinon le seul...

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  3. Oui, je crois que nous sommes d’accord, Jean. Sur l’ambigüité des mots aussi. ;-)

    Mes commentaires sont parfois un peu longs ici, sur ce blog où un simple " hi han" bien poussé peut dire beaucoup de choses..

    Amezeg

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    1. Merci Amezeg de prendre le temps d'enrichir ce blog avec tes commentaires. Je n'y vois pas de longueur mais une marque d'attention à l'exactitude des idées discutées. Nous pourrions sans doute nous contenter toi et moi de braire quelques vigoureux et concis "hi han !" mais ce serait sans doute au détriment de la clarté, pour les autres lecteurs, de ce qui nous réjouit ainsi.

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