Un paysan vint trouver le mulla Nasrudin pour lui demander conseil. Il avait un âne paresseux qui refusait le licol et il désespérait de parvenir à le mettre au travail. Le mulla lui recommanda de lui donner beaucoup d'amour. Le paysan aménagea l'étable pour en faire un palace et donna à son âne la meilleure avoine ainsi que de l'eau fraiche. Rien n'y fit, l'âne persistait à braire sans comprendre ce qu'on attendait de lui. Quand le paysan croisa à nouveau le mulla sur la place du marché, il lui en donna des nouvelles, et cette fois, le sage lui proposa de l'accompagner pour aller parler à son âne. En chemin, il ramassa un beau madrier qu'il tint derrière son dos jusqu'à ce qu'il soit présenté à l'animal, et lui en assena alors un grand coup derrière l'oreille. Le paysan s'exclama:
- Mais tu m'as dit de lui donner beaucoup d'amour !?
Le mulla répondit, souriant:
- Oui, mais auparavant, il faut attirer son attention...
"Les ânes sont têtus, quand ils ne veulent pas avancer, on met une ânesse devant, et ils courent après..."
RépondreEffacer(Proverbe)
Ah, l'amour ! Toujours l'amour... mais travaillera-t-il ?
EffacerQui ? L'âne ? Ou l'amour ? :-))
RépondreEffacerL'âne. L'amour est toujours "en travail"... :)
EffacerLa sagesse du mulla Nasrundin m’a fait braire aux éclats ! Allez savoir pourquoi... ;-)
RépondreEffacerAmezeg