L'une en toi bénit la terre en arrosant les fleurs avec l'eau puisée à la profondeur cachée du temps. L'autre marche dans le ciel comme un soleil avec un sourire flamboyant devant lequel je dois baisser les yeux. L'une porte le feu sacré au cœur de la nuit pour la féconder. L'autre pétrit la glaise noire de mon âme en enfantant mes rêves.
Les deux que vous êtes participent inexorablement à l'alchimie qui me fait jour après nuit, nuit après jour. Complices sans le savoir, vous me reconduisez sans trêve au centre de la croix où je subis un délicieux supplice tandis que dans un souffle de vent se réunissent le haut et le bas, le vertical et l'horizontal. C'est la vie, dit-Elle en se moquant gentiment de moi...
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