Les rêveurs de grands chemins, les solitaires dont le visage est une flamme, ils marchent lentement dans le soir qui descend. Leur corps est déboité du côté de l'âme, leurs bras sont grand ouverts et le vent les devance, faisant s'incliner les blés en livrée de fête : accueil à ce qui va.
Christian Bobin, Le colporteur
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