Écrire, toucher du doigt la voûte céleste du silence, le ciel bas du langage, écrire. La conscience de ces choses est obscure. On dirait que les mots dépérissent, qu'ils manquent d'un signe d'air ou de feu, et voilà, on est déjà de l'autre rive, sauvé. En proie sans réserve à l'épiphanie du silence.
Christian Bobin, l'enchantement simple
Écrire, c'est dessiner une porte sur un mur infranchissable, et puis l'ouvrir...
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