vendredi 4 octobre 2019
Branches
Branches
Tisons de bras et de regards
Posés là
Tombés là
Accidentellement
Non !
Puisque tout ce qui reste de verdoyant
Dans la volonté de la sève pour durer
Endurer l’eau qui tonne
Et l’hiver au bout de ses silences
Est au souffle retenu de la branche sur le sol
Une musique intérieure
Homme, animal, oiseau
Une articulation désarticulée
De la forêt des origines
Où jamais les bourgeons n’éclatent
Et les branches tombent !
Lug Lavallée
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