J'ai le cœur labouré par ton absence. Elle y a creusé profonds les sillons du temps, où suinte le sang de mes jours qui se mêle à la boue de mes nuits. J'y sème le grain de la patience qu'irriguera la lumière de l'amour qui ne se dément pas. Ce qui y poussera n'a cependant rien à voir avec toi : la fleur de l'éternité n'a pas de visage mais elle éclaire tout l'univers d'un sourire, à l'ombre heureuse duquel nous récolterons l'or enfant du feu alchimique...
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