Ce qu'il reste de neige dans nos mains
ce qu'il reste de nous dans la terre
nous l’ensemencerons encore et encore
nous sèmeront la blancheur fondante de nos âmes
la chaleur brûlante de nos corps
j'ai cousu mon âme à mon corps
il y a quelques décennies
puis mon corps à mon âme
de l'aube au crépuscule
je porte un habit de lumière
de l'agonie à la naissance
je porte un habit de lumière
ainsi tu me vois dans ma transparence
neige fondante dans nos mains
ce qu'il reste de nous
un peu de terre sur nos lèvres
Cygne blanc
Chère Cygne Blanc, je crois que c'est un des plus beau que vous ayez écrit, en tout cas un de ceux qui me touche le plus.
RépondreEffacerCe qui est drôle c'est que quand je l'ai reçu sur mon portable, mon écran étant assez petit, la "mise en page" était différente, les "vers" étaient coupés en deux comme ceci:
Ce qu'il reste de
neige dans nos mains
ce qu'il
reste de nous dans la terre
etc...
Et j'ai eu envie de lire le poème avec une seule partie des phrases. En y ajoutant un peu de ponctuation voici ce que ça donnait:
Neige dans nos mains, reste de nous dans la terre, l'ensemencerons encore et encore.
Blancheur fondante de nos âmes, brûlante de nos corps.
Mon âme à mon corps...quelques décennies... mon corps à mon âme...
L'aube au crépuscule: un habit de lumière.
L'agonie à la naissance: un habit de lumière.
Vois ma transparence fondante dans nos mains!
Qu'il reste de nous!
Terre sur nos lèvres...
Merci d'oser la poésie, c'est une voix trop peu utilisée.
Bien à vous