vendredi 24 février 2017

Marchant sur Terre, main dans la main, ailes déployées


Un jour un homme dit à une femme : Il est possible qu’un jour j’en désire  une autre et que je veuille concrétiser ce désir. Mais d’ici là, je veux vivre tous les instants qui nous sont données.

La femme répondit : il est possible que je ne le supporte pas et que la souffrance soit si terrible que je n’aie d’autre choix que de renier ces instants. Mais d’ici là, je veux profiter de toutes les fois où tu t’endormiras dans mes bras et où je me réveillerai dans les tiens.

L’homme dit encore : Parfois tu penseras que je ne suis  pas aussi bienveillant et accueillant que tu le souhaites. Tu m’en voudras et tu m’accuseras. Ce sera la tempête. Mais je serai patient afin d’être toujours là, après la bourrasque, pour partager avec toi ce que tu auras trouvé en toi que tu me demandais.

La femme répondit : Parfois tu oublieras que ce n’est pas moi qui te blesse mais que c’est la blessure en toi qui se réveille à mon contact. Tu m’accuseras et tu m’en voudras. Ce sera la tempête. Mais je serai patiente afin d’être toujours là, après la bourrasque, pour partager avec toi cette douceur retrouvée.

L’homme dit enfin : Il est possible que notre histoire dure un jour, un an, un siècle. La seule certitude que j’ai c’est l’envie de faire l’amour ici et maintenant.

La femme répondit : Il est possible que notre histoire dure un siècle, un an, un jour. A l’instant où nous faisons l’amour le temps n’existe plus, notre histoire n’existe plus. Seule la présence demeure. La tienne et la mienne.

Marie

Aucun commentaire:

Publier un commentaire