mardi 18 février 2020
Ma voix
Bonjour ma voix
au lever tu te fais
basse et murmure de rêve
tu chuchotes petiote
tu toussotes et suçotes
l'air ambiant
buée de jour naissant
de café tiède et lacté
midi crie son heure
gorgée d'existence
en suspens
inapaisable faim
marée haute des notes
en galets
sur la voie humaine
chaude jeune de sa mue
Vient l'après
le silence la tiédeur
la coulée douce et chantante
du ruisseau
de la fontaine
de l'oiseau au repos
puis l'horizon s'approche
avec l'Angélus
nous taire
ou parler de lui
d'elle
écho de sa transparence
au seuil du soir
pouvoir encore t'aimer
avec les mots rares
fragiles esquifs
au fil d'une langue
au rythme des corps
aux confins du mystère
songe au silence
des anges
Cygne blanc
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Quel beau poème, joli cygne. Une magnifique ode au jour qui naît, plait se tait et disparaît!
RépondreEffacerLug