dans mon journal de bord
se dresse alors une silhouette
à contre-jour
sa peau est plus sombre
que le cuir
de son chameau
ses yeux d'obsidienne
ourlés de khôl
aux si profonds tunnels
qu'on imagine une étoile
s'y baigner
il a les traits du soleil
couchant
son turban bleu
déroule l'horizon
dans un vent de cobalt
le petit coup sec de son fouet
commande à sa monture de s’asseoir
je demeure là
observant le frêle équipage
s'agenouiller à mes pieds
l'homme tend sa gourde
me fait signe de m'abreuver
une source fraîche au parfum d'oranger
coule en moi
je ferme les yeux
la nuit tombe
face à moi cet inconnu
sa monture
son odeur âcre de cuir
se mêlant à la douceur des figues
sur les pages de mon journal
les grains de sable
d'un marchand de bonheur
Cygne blanc
se dresse alors une silhouette
à contre-jour
sa peau est plus sombre
que le cuir
de son chameau
ses yeux d'obsidienne
ourlés de khôl
aux si profonds tunnels
qu'on imagine une étoile
s'y baigner
il a les traits du soleil
couchant
son turban bleu
déroule l'horizon
dans un vent de cobalt
le petit coup sec de son fouet
commande à sa monture de s’asseoir
je demeure là
observant le frêle équipage
s'agenouiller à mes pieds
l'homme tend sa gourde
me fait signe de m'abreuver
une source fraîche au parfum d'oranger
coule en moi
je ferme les yeux
la nuit tombe
face à moi cet inconnu
sa monture
son odeur âcre de cuir
se mêlant à la douceur des figues
sur les pages de mon journal
les grains de sable
d'un marchand de bonheur
Cygne blanc
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