C’est un rêve d’amour qui ne veut pas
mourir. Il a ta bouche, ta voix, tes yeux, et j’y retrouve la douceur de ta
peau, ton parfum qui m’émeut. Je le prends dans mes bras comme un fantôme
malhabile qui hésite à se dissoudre dans la lumière du matin. Lentement, il
fond en larmes d’or liquide que je recueille patiemment pour repeindre l’océan
qui nous sépare désormais. Enfin, j’ouvre la cage de mon cœur pour le laisser s’envoler,
bel oiseau libre qui ira embrasser le soleil de ma part, avec gratitude.
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