Le temps flétrit nos émerveillements. Il en est toujours ainsi quand on plante ses découvertes dans son crâne et qu’on les laisse là, comme trois fleurs dans une fiole. Elles fanent, elles se dessèchent, elles perdent leur parfum de vérité. Le vrai savoir ne peut pousser qu’en pleine terre, enraciné dans la chair même de notre vie, sinon il n’est rien qu’une croyance périssable.
Henri Gougaud, les sept plumes de l'Aigle
Aucun commentaire:
Publier un commentaire