Le chemin qui mène
à l'Oeuvre ne peut passer
que par l'essence
du regard
se nourrissant
fiévreusement,
calmement,
de la genèse des pierres,
qui sont elles-mêmes
échos solide des dieux éteints.
Il ne suffit pas qu'un homme égaré
les nomme
pour leur redonner
la mouvance première.
Il faut aux pierres nues
comme aux astres les plus fous
un Verbe tissé de silence
et du vacarme étrange des étoiles
devenant musique absolue.
Il faut un Verbe migrateur de l'Espace
pour que l'homme reconnaisse
dans la pierre
ce qu'il adviendra de lui
au terme de sa fin lumineuse.
Yves Préfontaine
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