Je me tiens au bord du silence comme on se penche dans la douceur du soir sur un étang que rien ne trouble. Il y a là un frémissement de la lumière dont je ne sais où il commence et où il finit. Le ciel immobile et vaste se reflète dans l'eau mouvante; la paix insondable du moment se réverbère dans mon cœur. Un instant qui vaut son pesant d'éternité, il n'y a pas de séparation...
merci Jean, comme c'est rafraichissant!
RépondreEffacerJe voudrais y baigner mes yeux et alors j'y verrais le silence tout au fond appelant la lumière...
Cygne blanc