Louise Michel |
Tu es la muse des pauvres gueux
Ton visage est noir de fumée
Tes yeux sentent la fusillade
Tu es une fleur de barricade
Tu es la Vénus
Des meurt-de-faim tu es la maîtresse
De ceux qui n’ont pas de chemise
Les gueux qui vont sans souliers
Les sans-pain, les sans-lit
Ont tes caresses
Mais les autres te font roter
Les gros parvenus et leurs familles
Les ennemis des pauvres gens
Car ton nom, toi, ô sainte fille
Est Liberté
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