Au réveil je vérifie
où a-il la tête
il est parti
sans dire
sans faire
sans jouir
au creux de l'oreiller
l'empreinte
et quelques cheveux
que je m'empresse
de rassembler
je vérifie alors
la pression atmosphérique
la chaleur des draps
les reflets de l'extérieur
il est parti
sans se couvrir
sans boire et manger
sans but
je vérifie alors
le ruban de ses chapeaux
le son du frigidaire
l'absence du connu
où as-tu mis ta tête
réponds-moi
embrasse-moi
crie
ta tête je l'ai vue
dans ton regard
elle voyage
sans mot
sans chapeau
pleine d'oiseaux
tête de poète
tête emplumée
Cygne blanc
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