lundi 18 septembre 2017

Ma ville


Je te quitte à petits pas, ma ville. Je n'aurais jamais cru que je t'avais autant dans la peau avec tes arbres lumineux, tes rues ouvertes comme un regard fenêtre sur l'espace, ton mont royal de vie sauvage qui pulse comme un cœur, ton été qui n'en finit pas. Il y a tous ces gens, connus et inconnus, que j'emmène dans mon envolée vers l'ailleurs, avec leur gentillesse décontractée, leurs rires et leur chaleur accueillante. Il y a l'hiver aussi que je n'oublierai pas, la parure que te fait la glace froide dans laquelle tu scintilles et te refais une beauté. Je te serai infidèle encore une fois, et cependant je te reviendrai, comme toujours, car c'est ici que mon âme a planté ses racines et qu'elle a appris à aimer la terre.

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