J'ai le cœur brisé comme une noix dont la coquille est en miettes et l'amande désormais exposée dans sa nudité première. Le feu qui la faisait luire dans la nuit en est enfuie avec ton sourire. Je marche seul dans le vide ouvert par la distance que tu as installée entre toi et moi. C'est une chute les yeux ouverts dans le réel, qui me tend les bras avec tendresse. Ouvrirai-je mes ailes avant de m'écraser sur le sol ? Quoi qu'il en soit de nous, je garde le meilleur et j'emmène le miel que les Anges viennent chercher sur terre. De l'autre côté de ton absence, sans aucun doute, je me retrouverai.
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