Bien que malmené
L’été court vers son apogée
Prodiguant sa profusion
De couleurs, d’odeurs et de saveurs.
Pourtant
Les fleurs d’églantiers dispersées
J’hume les derniers effluves des tilleuls
Dont les fleurs fanées dorent les avenues
Au cœur de l’abondance
Des vies brèves s’achèvent
Le soleil flamboyant
Se couche un peu plus tôt
De petites roues tournent
Dans la Grande
Le Yin dans le Yang
C’est à ce moment de l’été
Que l’urgence de profiter
Des dernières longues journées
Me fait veiller
Raissa60
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