Je traverse un désert auquel il manque l'immensité, le ciel grand ouvert dans lequel se perd le regard, la terre rouge qui embrasse l'infini. Je cherche en vain le parfum enivrant de liberté qui portait mon pas, l'espace où je m'abolissais comme vol d'oiseau ne laissant pas de trace. C'est un désert de béton gris où dansent des ombres, malhabiles fantômes qui tentent de me retenir - une nuit qu'éclaire à peine le souvenir de ton sourire, lune tremblante à laquelle je bois l'amour qui m'aidera à traverser jusqu'au matin.
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