Ils m'ont dit
que tu étais sur les lieux
comment ont-ils pu
puisque je te pensais près de moi
nous dormions je crois
dans la chaleur atténuante
au lever du jour tu chantais
comme chaque fois
le journal est arrivé
tu l'as laisser traîner
prenant le temps de t'ouvrir
à cette nouvelle journée
comme chaque fois
face à la montagne
à contre-jour
ton grand corps méditant
un cri
celui de l'oiseau
protecteur de sa couvée
celle du jour
mon cri
étouffé découvrant la photo
ta photo
en première page
la page du jour
où j'ai su
Aucun commentaire:
Publier un commentaire