Eti
itinérance
errance
d'un cœur à corps
au ventre de ses membres
J'attrape ta main
la serre la broie
ne pas me noyer
dans les entrailles de la rue
où la foule se déverse
mais voilà
la machine se met en branle
écarte ses mâchoires
darde sa langue de compression
de soumission
agrippe toujours ta main
comme un forcené
je veux être ta proie
et ton prédateur
tout pour échapper
à l'errance à l'erreur
de ce monde qui
nous abrutit
nous anéantit
Eti
itinérance
je tiens ta main
maillons ensemble
Cygne blanc
Je ne sais pas si l'on saisi le talent de cette grande poétesse... à la plume divinement blanche!
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