Je marche du côté obscur de la vie. La plupart courent vers la lumière, veulent s'établir à demeure dans la face claire des choses ou pire, ne rêvent que de monter sur scène sous les feux des projecteurs. Ils oublient que trop de lumière émousse l'esprit. Ils ignorent combien elle est amoureuse de l'ombre, avec quelle joie elle la pénètre doucement. Alors, je me délecte de ma solitude abyssale tandis que je descends dans les gouffres les plus noirs. De là, je peux contempler à mon aise le manteau que les étoiles font à l'immensité, l'enveloppant comme une reine sa parure. J'attends mon heure, quand enfin elle laissera tomber ce vêtement en se penchant sur moi pour m'embrasser.
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