Il y a un mur de verre entre moi et moi. D'un côté du mur, il y a un homme policé qui fait tout ce qu'il a à faire. C'est le royaume des machines où tout est réglé comme du papier à musique; la mort y trône subreptice, robotisée. De l'autre côté, il y a un champ de bataille avec des ruines encore fumantes où il règne une étrange paix. Partout, des trous d'obus et des corps désarticulés dans des positions grotesques, en grandes conversations avec des nuées de corbeaux. À l'horizon, un jeune soleil rougeoyant point, rageur, bien décidé à enflammer le monde !
Aucun commentaire:
Publier un commentaire