C'est la ronde sans fin des opinions véhémentes qui tournent en rond dans leur propre vide en se justifiant les unes les autres. Les petits chevaux de la haine galopent, enfourchés par des fous qui se prennent pour des chevaliers et poursuivent leur ombre. J'éprouve vertige et nausée à les écouter s'invectiver ; tout ce tumulte ne saurait emplir le silence qui règne dans mon cœur. Je me tiens au centre de la roue avec un sourire pour chacun car je peux deviner derrière chaque masque grimaçant un enfant en proie à son propre cauchemar.
Finalement, il n'y a que l'amour qui peut venir à bout de tout ça. Imagine que tout le monde se met à étaler de l'amour au lieu de la haine.
RépondreEffacer« Rien à faire. Nulle part où aller. »
Suzanne
On arrive à la même conclusion. Ce qui est merveilleux, c'est que cela commence donc là où nous sommes, où que nous soyons... et que personne ne saurait nous empêcher d'amener un peu d'amour dans ce monde...
Effacer...doublement "barré", ce petit cheval ! ;-)
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