Chaque journée qui passe est comme une fleur qui s'ouvre à la lumière dans un mouvement très lent, insaisissable à l’œil nu. Quand une journée touche à sa fin, je me demande comment j'ai bien pu la remplir. Des visages, des paroles, oui il y a bien eu tout cela, mais c'est comme s'il n'y avait rien eu, que de la lumière et le même vide que l'on voit en été dans le cœur grand ouvert des roses rouges.
Christian Bobin, Ressusciter
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