Odanak
Rien n'a véritablement changé
Le temps a suspendu son vol
Le soleil se multiplie
Dans les champs paisibles.
Et les poupées de maïs
Attendent le feu des calumets
Pour s'animer
Tandis que la saint-François
Libère ses couleuvres
Et qu'une plume ferme nos paupières
Pour donner accès aux territoires de rêves.
Au-dessus de nos têtes
Silencieusement
Les nuages ont des empreintes de mocassins.
Lug Lavallée
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