Voilà à nouveau les chevaux de feu qui enflamment l'horizon. Nous les avions cru perdus, ils n'étaient qu'endormis. Ils ont traversé la nuit et nous arrivent tout empreints de rêves hirsutes et multicolores, dont les rires se mêlent aux hennissements des cabales qui ont embrassé l'aurore. Tu le sais, tu l'as deviné avant moi : je n'aurai de cesse que de me joindre à leur cavalcade sauvage, pour aller me perdre, dans un souffle brûlant, au-delà de demain. Chevaux de feu, vous êtes ma vie, le seul destin auquel je consens.
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