Je rêve d'aller à la mer
me laver de toutes les poussières
d'hier
me nimber de son écume
du jour
linceul de lumière
M'abandonner au grondement
de sa vague de fond
ressac du non-retour
m'aventurer dans l'abyssale dédale
marin
Unique est la vague
unique l'être
uni
Mon fil d'Arianne
me ramène à Montréal
L'air se raréfie
ma bouche s'assèche
ma vue se trouble
j'entends avec peine
ta voix
dans le tumulte des heures
je m'engourdis
Me reste cette odeur de terre
retournée au printemps
Tu es là
une lettre à la main
Ta réponse tremblante
à la mienne
Ne te retourne pas
surtout ne te retourne pas
il n'y a plus de compromis
Tout perdure
Cygne blanc
Touchant !
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