jeudi 30 novembre 2017

mercredi 29 novembre 2017

Adieu Tristesse


Je vais m'en aller, allez mon amie, 
Je vais m'en aller vivre ma vie, 
De l'autre côté je vais semer le doute et reprendre ma route, reprendre ma route.

Je t'ai tant aimée, aimée mon amie, 
Je t'ai tant aimée que dans ma vie,
Tu as fait ton nid, je m'envole quand même,
Adieu Tristesse, il faut que je te laisse.

J'ai laissé autant de larmes, de larmes couler
que j'ai laissé le navire chavirer,
blessé et par la vague, vague emporté oui,
J'ai laissé mes rires se noyer.

Je m'en vais, je vais mes larmes larmes sécher,
Je m'en vais loin de toi ma peine,
Si je m'en vais, c'est que l'orage, orage est passé
C'est que je sais qu'être heureux vaut la peine.

Je vais m'en aller, ma belle ennemie,
Je vais m'en aller vivre ma vie,
De l'autre côté tu as semé le doute et j'ai fait fausse route,
J'ai fait fausse route.

Je t'ai tant donné, donné ma peine, 
Tant et tant donné que je me traîne,
A toi condamnée je m'évade quand même,
Adieu Tristesse il faut que je te laisse.

J'ai laissé autant de rêves, de rêves passer, 
Je t'ai laissée me faire tout ce mal,
Et le vent glacé, et les hivers hivers ont passé,
puis déchiré le tissu de ma voile.

Je m'en vais, je vais quitter quitter le port,
Oui je m'en vais loin de toi ma peine,
Si je m'en vais c'est que je rêve rêve encore,
C'est que je sais qu'être heureux vaut la peine.

Je vais m'en aller, allez mon amie,
je vais m'en aller vivre ma vie,
Le vent a tourné, il a semé la haine,
On oublie que l'on s'aime, on oublie que l'on s'aime.

Je m'en vais semer, semer ma peine aux quatres vents, semer tant qu'il est temps,
L'envie de s'aimer à l'enfant que je laisse,
Adieu Tristesse il faut que tu me laisses.

Laisse moi, au moins le temps le temps d'essayer,
Laisse moi encore une chance, 
Oui laisse moi, au moins le temps,le temps de trouver,
Le peu de moi qui me sauvera,

Je m'en vais je mets les voiles, voiles encore,
Oui je m'en vais, loin de toi ma peine,
Et du vent mauvais, des vents froids et des vents forts,
Tant je sais qu'être heureux vaut la peine.

Oui je pars, je veux le calme, le calme trouver,
Loin de toi je serai sereine, 
Et je suis le phare, je n'ai qu'à me laisser guider,
Il faut croire qu'être heureux vaut la peine.

Oui je pars, je veux le calme, le calme trouver,
Loin de toi je serai sereine, 
Je serai le phare, je n'aurai qu'à me laisser guider,
Il faut croire qu'être heureux vaut la peine.

Zazie

mardi 28 novembre 2017

Nouvelle vie

Un jour, mon cœur touchera terre à nouveau. Pour l'instant, il vole au vent comme une feuille détachée de l'arbre qui l'a nourri. Gorgée des mémoires de l'été, lavée par la pluie tombée des étoiles, elle se livre maintenant à l'automne essentiel. Elle porte le printemps en son sein comme un enfant à naître au-delà de la tombe de l'hiver. 

Un jour, mon cœur touchera terre à nouveau, comme un oiseau fatigué de voler et qui s'offre enfin à la pesanteur de vivre. L'esquif de mon âme abordera enfin à ton rivage et j'en descendrai, tout tremblant de retrouver un sol ferme sous mes pas.

Un jour, mon cœur touchera terre à nouveau. Il plantera ses racines à tes pieds. Il se réchauffera au soleil de ton sourire. Il s'abreuvera à la lumière de tes yeux et enfin, il fleurira pour livrer passage à une nouvelle vie.

lundi 27 novembre 2017

Le soleil de l'Amour

Je marche le chemin de l'Amour. Son sentier est escarpé et conduit dans le vide au-delà de toute certitude. Il faut enjamber le gouffre de la peur pour se découvrir des ailes et traverser la nuit. Dans le soleil de l'Amour, il n'y a plus de doute, il n'y a que Toi.

dimanche 26 novembre 2017

Étonnante Lumière


J'aimerai pouvoir te montrer,
Quand tu es seul ou dans la noirceur,
L'Étonnante Lumière
De ton propre Être !

Hafiz de Chiraz, in "I heard God Laughing" par Daniel Landinsky (ma traduction)

samedi 25 novembre 2017

La plus belle médecine

Ne pas dire un mot de toute une journée, ne pas voir de journal, ne pas entendre de radio, ne pas écouter de commérages, s'abandonner absolument, complètement, à la paresse, être absolument, complètement, indifférent au sort du monde, c'est la plus belle médecine qu'on puisse s'administrer. 

Henri Miller

jeudi 23 novembre 2017

Vie à l'état pur


Pour avoir connu cette plénitude, je sais que l’amour n’a rien à voir avec la sentimentalité qui traîne dans les chansons et qu’il n’est pas non plus du côté de la sexualité dont le monde fait sa marchandise première –celle qui permet de vendre toutes les autres. L’amour est le miracle d’être un jour entendu jusque dans nos silences, et d’entendre en retour avec la même délicatesse : la vie à l’état pur, aussi fine que l’air qui soutient les ailes des libellules et se réjouit de leur danse !

Christian Bobin

mercredi 22 novembre 2017

Notes de piano

Quelques notes de piano réveillent l'oiseau dansant dans le cœur, et voilà que le soleil vibre sur la peau. Dehors, l'espace grand ouvert tend des bras de radiante lumière à l'immensité du réel. C'est ainsi que la Sublime, martelant le corps du Silence de ses adorables pieds nus, tire du sommeil le dieu endormi : son rêve éclot enfin en un éclair jubilatoire d'éternelle liberté.

mardi 21 novembre 2017

Liberté féroce

J'ai la liberté féroce ce matin. Elle coure dans la campagne à la poursuite du soleil levant. Voilà, elle n'a enfin plus de visage auquel s'attacher comme chien cherchant le collier; elle a retrouvé sa nature de louve sauvage qui danse dans la musique de l'aube. Aujourd'hui est le temps d'un adieu dans lequel tu es rendue à ta nature d'aigle sidéral, et d'une naissance éternelle, éclosion de la lumière, comme chaque jour.

lundi 20 novembre 2017

Voyage sans fin

La route est grande ouverte devant moi et voilà que, doucement, tu t'éloignes. Lentement, ton soleil pâlit sur l'horizon et mon cœur s'abîme comme une lune gravide dans une mer rougeoyante. Tranquillement, tu t'effaces de mon ciel et laisses toute la place au vide qui me tend les bras. Au-delà de toi, il n'y a que la route qui m'avale et me recrachera tout nu sur les sables du temps. Alors, je me livrerai tout entier à l'océan pour me perdre (avec toi ?) dans un voyage sans fin...

Plonge !


Mon frère, espère recevoir l’Invité pendant que tu es encore en vie
Saute dans l’expérience pendant que tu es encore en vie
 
Ce que tu appelles le “salut” a sa place avant la mort.
Si tu ne romps pas les cordes qui t’attachent pendant que tu es en vie
Crois-tu que les fantômes le feront pour toi plus tard ?
L’idée que l’âme se joint à l’extase
Seulement une fois que le corps est pourri –
Ceci n’est qu’illusion.
Ce que tu trouves maintenant tu le trouveras plus tard.
Si tu ne trouves rien maintenant,
Tu aboutiras tout simplement enfermé quelque part dans la cité de la mort
Mais si tu fais l’amour avec le Divin maintenant,
Tu auras dans la prochaine vie le visage du désir satisfait.
Alors plonge ! Cherche la vérité ! Trouve ton maître ! Crois à la splendide musique !
 
Kabir dit ceci : Quand on cherche pour l’Invité,
C’est l’intensité du désir pour l’Invité qui fait tout le travail.
Regarde-moi et tu verras un esclave de cette intensité !

Kabir

dimanche 19 novembre 2017

Bon voyage !

Aujourd'hui, jour de deuil et de silence car nous disons "au revoir" à Paula Lebrun.

Never born, never died, she'll always shine like a jewel in our heart...


Bon voyage dans le soleil, chère Âme !


samedi 18 novembre 2017

La corde oblique

La corde oblique creuse
la plante de mon pied
y dépose la semence
de l'envol

mon pied tremplin
à chaque pas je te rejoins
toi l'homme oiseau
au circuit des brumes

la ville en miroir scintille
d'envergure
s'éloigne sous l'aile
de notre regard

la voie oblique
initie la rencontre
à la croisée des feux

dans l’œil de l'oiseau solaire
la fusion de la terre 
et du soleil

nos ailes de cendre
polliniseront les étoiles

Cygne blanc

vendredi 17 novembre 2017

Le vent nous portera

Mon âme danse dans le vent ce matin tandis que je pense à toi. La tempête a des atours qu'aucune rose n'égalera. Elle m'emmène en tourbillonnant au cœur obscur de la lumière, où s'enfantent les matins radieux. « Amour, toujours ! » crie-t-elle en chevauchant ardemment les vagues du temps. Oh oui, le vent nous portera au-delà de tout ce que nous pouvions imaginer, jusqu'au bout de nous-mêmes. Et là, bien sûr, je te retrouverai, intacte dans ta sauvage beauté.


jeudi 16 novembre 2017

Libération par la vérité

It is always the false that makes you suffer, the false desires and fears, the false values and ideas, the false relationships between people. Abandon the false and you are free of pain; truth makes happy, truth liberates.
C'est toujours le faux qui vous fait souffrir, les faux désirs et les fausses peurs, les fausses valeurs et les fausses idées, les fausses relations entre les gens. Abandonnez la fausseté et vous êtes libres de la douleur; la vérité rend heureux, la vérité libère.
Nisargadatta Maharaj (ma traduction)

mercredi 15 novembre 2017

Rencontrer l'autre

Percer jusqu'à l’être : qu'est-ce d'autre qu'aimer ? Un court instant traverser toutes les épaisseurs, toutes les cuirasses, tous les enfermements... et rencontrer l'autre. Là jaillit l'étincelle.
Christiane Singer
Propos recueillis par Patrice van Eersel "L’enfantement, l’éros et la vieillesse "

mardi 14 novembre 2017

Une seule Lumière

Paule Lebrun - forever in our hearts...

Une flamme s'est éteinte. Une étoile s'est allumée dans le ciel, a rejoint la grande chaîne d'or qui guide l'humanité. Là-haut, les Anges dansent pour accueillir une nouvelle lumière. Ici-bas, nous irriguons les cœurs avec tout l'amour reçu et ils fleurissent, portant la promesse d'autres flammes qui s'allumeront, ensemencées par cette étoile. Flammes ou étoiles, une seule Lumière.

See you soon...

lundi 13 novembre 2017

Vol de l'oiseau


La conscience est un effort qui tient du vol de l’oiseau. Elle s’arrache à la pesanteur de la terre, elle tend vers le soleil au-delà des nuages, elle épouse le vent et se laisse porter par les courants ascendants, descendants. Enfin, il est toujours un moment où elle éprouve le besoin de se reposer et de revenir au plus bas pour, dans le secret de l’obscurité immobile, préparer un nouvel envol…

dimanche 12 novembre 2017

Au bord de moi-même

Au bord de moi-même je m'arrête et me penche, abîme. Et dans cet abîme l'univers avec son temps et son espace est un astre.  Et dans cet abîme il est d'autres univers, d'autres formes de l'être avec leurs temps aussi, leurs espaces et d'autres vies différentes de celle-ci. L'esprit est plutôt une étoile. Le "dieu" que l'on peut penser est un soleil. Et il est d'autres dieux, d'autres esprits, d'autres essences de la réalité. Et moi, je me précipite en l'abîme et reste en moi. Jamais je ne sombre. Je ferme les yeux et je rêve. Et je m'éveille à la nature. Ainsi je me retrouve et retourne à la vie.

Fernando Pessoa

samedi 11 novembre 2017

Mon phare


J'habite tout en haut  d'un phare
comme l'oiseau marin je m'y pose 
    sans interrompre mon vol
      mon souffle rayonnant
s'amalgame aux allers-retours 
des marées    des continents
    du vent   de la lumière
        le phare témoin
des points de départ et d'arrivée
   des hommes et femmes
migrant de l'eau   à la terre
         de l'air    au feu
      je l'appelle  Volver 
                         mon phare 
d'où je guette ton retour
                          comme l'oiseau  
j'ancre la lumière
aux rochers    de la reconnaissance
          de la survivance
                                     des alliances

Cygne blanc

vendredi 10 novembre 2017

Naissance et mort


Vie et mort n’est pas le couple. Naissance et mort est le couple et la vie traverse les deux.

Dialogues avec l'Ange

jeudi 9 novembre 2017

La saveur d'être


Désormais, tout est changé. J'ai goûté - comme par mégarde - à la saveur d'être, et tout est changé. Quelque chose, en moi, n'est pas né avec moi et ne mourra pas avec moi. Par cette certitude, tout est changé. Il n'y a plus personne à qui reprocher quoi que ce soit - plus personne, non plus, à convaincre de quoi que ce soit... A l'instant où cesse en moi toute représentation - toute idée "sur" les choses, les voilà qui apparaissent dans leur évidence impérieuse, leur vide lumineux.

Christiane Singer

mercredi 8 novembre 2017

Oasis

Voilà, voilà, j'ai marché le chemin qui ne va nulle part et, comme le dit le poète, je suis arrivé où tout commence. J'ai posé mes valises emplies de larmes que je n'avais pas pleurées et je les ai vidées pour irriguer le temps. J'ai ausculté patiemment le silence à la recherche d'une nouvelle vie et, bien sûr, je l'ai trouvée là où je ne l'attendais pas: elle est couleur miel et elle en a le goût vertigineux, ainsi que le parfum du désert quand il fleurit.

mardi 7 novembre 2017

Jour parfait

Just a perfect day
Rien qu'une journée idéale
Drink sangria in the park
A boire de la sangria dans le parc
And then later, when it gets dark, we'll go home
Et plus tard, quand la nuit tombe, rentrer chez soi
Just a perfect day
Rien qu'une journée idéale
Feed animals in the zoo
A nourrir les animaux du zoo
Then later a movie too, and then home
Plus tard, regarder un film et rentrer.
(Chorus) :
(Refrain) :
Oh it's such a perfect day
C'est une si belle journée
I'm glad I spent it with you
Je suis si heureux de la passer avec toi
Oh such a perfect day
Une journée si parfaite
You just keep me hanging on
Tu m'aides à tenir le coup
You just keep me hanging on
Tu m'aides à tenir le coup
Just a perfect day
Rien qu'une journée idéale
Problems all left alone
Tous les soucis ont disparus
Weekenders on our own
Nos voyages pendant les weekend
It's such fun
C'est tellement amusant
Just a perfect day
Rien qu'une journée idéale
You make me forget myself
Avec toi je m'oublie
I thought I was someone else
Je pense que j'étais quelqu'un d'autre
Someone good
Quelqu'un de bien
(Chorus)
(Refrain)
You're going to reap just what you sow
Tu n'as plus qu'à récolter ce que tu as semé
You're going to reap just what you sow
Tu n'as plus qu'à récolter ce que tu as semé
You're going to reap just what you sow
Tu n'as plus qu'à récolter ce que tu as semé
You're going to reap just what you sow
Tu n'as plus qu'à récolter ce que tu as semé


lundi 6 novembre 2017

Relativité de l'Absolu


L'Absolu ne serait pas absolu s'il n'englobait pas la totalité du relatif.
Le Tout ne serait le Tout s'il n'englobait pas chacune de ses parties. 
L'Éternité ne serait pas l'Éternité si elle n'englobait pas le temps. 
L'Infini ne serait pas l'Infini s'il n'englobait pas tout l'espace. 
Le Un ne serait pas le Un s'il n'englobait pas le multiple.

Pierre Vaillancourt

dimanche 5 novembre 2017

Je donne de la voix


Je donne de la voix,
A les faire fuir, à faire pâlir ou même rougir.
Entend-moi !
Pas à côté,
Sans préjugé,
Sans présumer,
Au bon endroit.
Comment faire,
Sans m'arracher le gosier,
Pour enfin,
Profiter de mon oreiller ?
Es-tu prêt à te prêter ?
Avec amour, dans le velours,
Pour que plus jamais,
Ma voix ne s'étouffe,
Dans l'oreiller.
Je donne de la voix,
Passionnément,
Maladroitement,
En attendant,
Qu't'entendes ma voix,
Au bon endroit.


Sous les voiles, la plume

samedi 4 novembre 2017

Tes yeux

Tes yeux sont la patrie de l'éclair
et de la larme,
silence disert.

Tempêtes sans vent, mer sans vagues,
oiseaux prisonniers, fauves dorés endormis,
topazes impies comme la vérité.

Automne dans une clairière où la lumière chante à l'ombre
d'un arbre, et où toutes les feuilles
sont oiseaux,
plage que le matin rencontre constellé d'yeux,
panier de fruits de feu,
mensonge nourricier,
miroirs de ce monde, porte de l'au delà,
pulsation tranquille de la mer à absolu cillant,
midi,
désert de glace.

Octavio Paz

vendredi 3 novembre 2017

jeudi 2 novembre 2017

Plénitude de la présence

Je n'en finis pas de te laisser aller à la rivière du temps, et à chaque fois tu emportes un morceau de mon cœur. Peu à peu se découvre un vide dans lequel je descends doucement, pas à pas. À l'envers du manque, il y a le soleil de ton sourire, et pour rien au monde je ne renoncerai à ce creux abyssal qu'il dessine en moi car il me parle de toi encore. Dans ce vide, il y a moi aussi qui me manque à moi-même, et cette absence essentielle me reconduit à la plénitude de la présence.

mercredi 1 novembre 2017

Le cercle perdure


Filles de l’eau, filles du vent, je vous aime. Toujours présentes à mon cœur vous êtes. Le fer et le feu n’ont pas eu raison de vous. Filles de la terre, filles de la flamme, vous réjouissez mon âme. Le cercle perdure et les étoiles sourient : nous ne cesserons jamais de danser…

Incendie sans limites

Je n'aurai de cesse que de descendre au plus creux de l'être, là où dans la rondeur du temps se recueille l'humide de l'âme. J'y distillerai les amours mortes jusqu'à en extraire l'alcool du chagrin fou qui consume la nuit. Enfoui au cœur de l'obscurité sans visage, au bout de la déraison de l'absence, je retrouverai le feu sacré que tu m'as dérobé. Alors, je proclamerai l'incendie sans limites du matin et j'y précipiterai toutes mes étoiles pour me réveiller enfin libre.