Nous arrivons échevelés
comme des chevaux sauvages
l'écume à la bouche
les sabots ensablés
dans la nuit des temps
une lune d'émeraude
coiffant notre troisième œil
les sons d'une harpe ruissellent
le long de nos échines
tel un manteau de rosée
couvrant nos flans frémissants
attelés d'immensité
nos corps réclament
l'eau vierge
l'inaltérable
l'eau vive
l'immuable
celle qui court dans nos veines
gardienne de nos mémoires
nous repartirons
nos sabots éclaboussés
du flot des rivières
nos crinières tressées d'azur
une étoile d'or au plexus
sans mors sans bride
chevauchés d'archanges
Cygne blanc
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