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mardi 29 mai 2018
Pauvreté de l'âme
La solitude épure la vue, elle nous dit que nos jours passent plus vite que le vent sur les eaux, que notre âme est plus pauvre que l'ombre sur la terre.
Christian Bobin veut-il dire que l’incarnation réduit l’âme à une minuscule part d’expression de ce qu’elle est hors des limites de l’incarnation ? (que notre âme, sur la terre, est plus pauvre que l’ombre) Ou veut-il dire que la nature de notre âme est plus pauvre que la nature de l’ombre sur la terre ?
Je penche - fortement - pour la première possibilité, mais une certaine ambiguïté demeure dans cette formulation.
Je penche aussi pour cette première possibilité car tout ce qu'a écrit Christian Bobin plaide pour la grandeur de l'âme, et il a déjà parlé ailleurs de la difficulté de l'incarnation pour celle-ci. Pour s'en assurer, il faudrait sans doute relire cette phrase dans son contexte (lettres d'or, 1987), ce que je ferai quand je remettrai la main sur ce bouquin...
Christian Bobin veut-il dire que l’incarnation réduit l’âme à une minuscule part d’expression de ce qu’elle est hors des limites de l’incarnation ? (que notre âme, sur la terre, est plus pauvre que l’ombre)
RépondreEffacerOu veut-il dire que la nature de notre âme est plus pauvre que la nature de l’ombre sur la terre ?
Je penche - fortement - pour la première possibilité, mais une certaine ambiguïté demeure dans cette formulation.
Amezeg
Je penche aussi pour cette première possibilité car tout ce qu'a écrit Christian Bobin plaide pour la grandeur de l'âme, et il a déjà parlé ailleurs de la difficulté de l'incarnation pour celle-ci. Pour s'en assurer, il faudrait sans doute relire cette phrase dans son contexte (lettres d'or, 1987), ce que je ferai quand je remettrai la main sur ce bouquin...
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