Où que j’aille désormais, je t’emmène en
moi. Je marche maintenant d’un pas assuré dans le torrent argenté de l’aube. Mais
pour me parler de toi, il y aura toujours cette blessure ouverte que je garde au
cœur comme le plus précieux souvenir que j’ai de la caresse brûlante du soleil.
Elle est matrice de mes lendemains. Il y aura d’autres femmes à qui j’offrirai
l’amour que tu as semé en moi. Il fleurira et portera fruit de lumière et d’ombre
vives. En toute confiance, il me conduira aux rivages blancs de la douceur qui
ne se dément pas. J’y aborderai, joyeux, pour m’offrir entier à la tendresse de
la nuit et je sourirai car dans le noir le plus complet, quelque chose de toi
luira encore et m’invitera à traverser la mort.
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