Voilà enfin que la nuit se remet à couler dans une tranquille débâcle qui ira au fond des choses, jusqu'au point d'intersection du matin avec ton sourire. Je suis désormais sans lendemain, dépouillé de tout ce qui pourrait encombrer mon regard épris de verticalité. Plus rien ne me retiendra, pas même toi, quand je m'élancerai sans y penser dans le vide du temps pour y cueillir l'éternité. C'est par là, dans le moment suspendu d'un double salto arrière, que nous nous retrouverons sans coup férir. Alors, bien sûr, nous rirons ensemble des facéties de la lumière dansant sur l'eau mouvante. Quelle blague !
Richesses tonale et musicale, j'aimeà l'harmonie de ce poème!
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