Je n'en finis pas de te laisser aller à la rivière du temps, et à chaque fois tu emportes un morceau de mon cœur. Peu à peu se découvre un vide dans lequel je descends doucement, pas à pas. À l'envers du manque, il y a le soleil de ton sourire, et pour rien au monde je ne renoncerai à ce creux abyssal qu'il dessine en moi car il me parle de toi encore. Dans ce vide, il y a moi aussi qui me manque à moi-même, et cette absence essentielle me reconduit à la plénitude de la présence.
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