samedi 15 octobre 2016

La ronde des feuilles mortes


Un éclat de violon dépenaillé au coin d'une rue, une femme qui tire anxieusement sur son clope en guettant l'autobus, un enfant hagard accroché à la main de sa mère comme un naufragé à une épave flottante : dans la lumière jaune d'un matin d'automne, tout parait vain. Alors, j'entre dans la danse lente des feuilles mortes sur la musique portée par le vent. Ensemble, nous glissons dans une éternité aux accents tziganes, Qui a dit, mon amour, que mourir et renaître seraient faciles ?

2 commentaires:

  1. Nous faire mourir et renaître sans cesse, serait-ce l’Intention de Cela ‘qui meurt et renaît peut-être avec nous’, l’intention de l’Éternité, celle de l’Éternel s’inscrivant dans le temps, ici et maintenant ?
    Peut-on s’ouvrir à l’Amour sans mourir sans cesse, sans défaire toujours un peu plus l’opacité fortifiée de notre lourde carapace ; tout au long du chemin... ?

    Amezeg

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    1. Oui, c'est bien de cela dont il est question : de nous défaire toujours un peu plus de l'opacité fortifiée de notre lourde carapace... merci Amezeg !

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