de la lune vierge
Lilith des mers abyssales
sirène et méduse
Lilith noire blessure
aux fronts des reines
ainsi je t'appellerai
Hélios mon fils
chaque jour tu nous rejoindras
ton père et moi
au plexus des chants solaires
espoir moiré d'une
lune obsidienne
aux yeux de verre
sur un ciel blanc
de colombes
tu clames ta complainte
oh Rieurs vous m'habitez
racontez-nous le feu
qui secoue les oiseaux volants
racontez-nous le vent
et son haleine de karfa
oh Pleureuses séchez vos larmes
le mur est tombé
la statue de sel
n'était qu'un modèle pour
une toile de Magritte
qu'un mirage
tel un orage sur un ciel bleu
oh femmes du désert
je ne vois que mon absence
chantez priez dansez
mes yeux alors
ne cesseront de contempler
les soieries
que vous porterez sur les corps
de nos fils
Hélios mon fils
au cœur du Sahel
messe blanche
du Jour perpétuel
Ce qu'il est magnifique ton poème. précieux cygne!
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