vendredi 18 septembre 2015

Cloche qui sonne


Marchant ce matin dans la rue ensoleillée, je goûte à la saveur inimitable de l'instant, où tout se déploie, où rien n'est. Quelque part, une cloche sonne le réveil et j'en suis le tintement. Je suis aussi le rêve dont on s'arrache et la lumière qui, alors qu'on ouvre enfin les yeux, inonde de beauté la chambre du cœur. Dès lors, que ne suis-je pas ?

3 commentaires:

  1. Tes textes sont toujours magnifiques...mais j'aime tout particulièrement celui-ci... :-)

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  2. « Quelque part, une cloche sonne le réveil et j'en suis le tintement. »

    Ah !... "être" le tintement de la cloche ou le bruissement de la feuille d’automne frémissant sur la branche presque nue...

    Amezeg :-)

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