Dans la glaise de l’indéterminé
J’écris à la main
Qui jamais ne me répond vraiment
J’ai du mal parfois
Alors je consulte ses méridiens
Les mots me font souvent défaut
Les silences s’accompagnent de leurs faux
Le temps c’est ce vieux miroir
Exsangue de ceux qui sont venus y boire
Les poussières de l’ennui
Bouchent les moustiquaires de la nuit
De la nuit qui luit pour un oui
La chaise de ma grand-mère
Une catapulte à l’assaut
De la chaire de mon grand-père
Pour voir le jour s’allumer
Dans les ivoires de leurs souvenirs
Si l’hiver est un long dimanche
C’est que le repos et les changements de peaux
Sont des vers gravés sur des nuits blanches.
* Les vers 2, 4, 6, 8, 10, 13, 16 et 18 sont extraits du poème "Chemin montant" de Gilles Vigneault
Lug Lavallée
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