mardi 14 juillet 2020

L’amour au temps de la covid-19


Je suis taillé pour le Far West. Alors moi les cas vides, ça me connaît. J’en profite pour me décharger. Covid-19, on dirait une marque de carabine. Ça sonne Remington, je ne sais pas pourquoi…N’empêche que le jour de la covid, je n’ai pas souffert de daltonisme et ma Mae West non plus qui m’a reconnu tout de suite dans le comptoir des pastèques, des bananes et autres fruits tropicaux. Il faut dire que nous étions tout à fait mûrs pour des vacances bien méritées. Vacances des media, de la production, de la circulation et de tout le tintamarre qui vient avec les hommes amoureux des chaînes. J’oubliais les masques… Moi habituellement quand je porte un masque, c’est pour violer une tire-lyre et vivre en suite…

Mais il y en a qui feront l’amour dans des sacs de polythène si la SS Santé publique le prescrit.

Donc le jour de la grande prescription, je me suis confiné avec ma belle pour socialiser avec les colibris tellement nous exhalions le nectar. Eh ma foi nous avons pris des couleurs. Beaucoup de couleurs printanières. Amenez-en des microbes, on les bouffe avec nos doigts de pieds. Nous avons redécouvert l’anal fait bête de nos voisins les singes qui retrouvent pouce par pousse un peu de la forêt qu’ils ont perdu depuis que les fous sont immobilisés sur la lige de tir des covid.

Par vagues successives, tantôt il n’y aura plus rien. Il ne restera que l’amour et la guerre comme ça toujours été les cas depuis que le monde est immonde. 

J’ai toujours pensé que l’amour était prospère en temps de guerre. Il me reste donc l’Ouest, les plaines infinies du couchant qui m’attend dans son haleine rose et bleue.

L’amour après la covid sera sous haute surveillance de Vénus et de Mars.

Lug

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